Les maisons d’écoles
La construction des écoles a été rendue obligatoire par la loi du 20 mars 1883. Les communes ont donc construit des bâtiments fonctionnels, propres et aérés. Pour devenir le symbole de la République, l’école ne pouvait pas demeurer dans une maison banale.
L’éloignement de certains hameaux, le nombre important d’enfants à scolariser ont obligé les familles et les communes à construire des maisons d’écoles en grand nombre : une dizaine sur le territoire de la vallée de la Sianne
Auriac-l’Eglise, la plus importante commune de la vallée de la Sianne a connu depuis le 19ème siècle plusieurs lieux d’école, d’abord séparés pour les filles et les garçons, puis un unique groupe scolaire inauguré en 1959 et qui a fermé définitivement ses portes en 2015. Le hameau de Chazelle lui aussi avait sa propre école.
L’ancien groupe scolaire inauguré en 1959
L’ancienne école et le bâtiment rajoutée abritant la Mairie
Les anciennes classes, côté cour
Ancienne classe des garçons (Haut du bourg) Ancienne école des filles
Ancienne école qui abritait aussi le presbytère
L’école du hameau de Chazelle
La population de Molèdes représentait 966 personnes à la fin du 19ème siècle. Il fut donc décidé de construire une nouvelle et vaste école au bourg (un coté pour les garçons et un coté pour les filles) ainsi qu’une maison pour une classe au gros hameau d’Escrouzet.
Ecole du bourg fermée définitivement en 1987. Aujourd’hui le bâtiment accueille la Mairie, une salle de réunion et deux appartements.
En 1898, une réunion du Conseil municipal fait état d’un projet de construction d’écoles au bourg de Molèdes et au hameau d’Escrouzet. Le 6 mai, les deux projets sont approuvés par la Commission des bâtiments civils.
L’école du bourg fut contestée par deux conseillers et le curé. Ils trouvaient que l’école publique ne devait pas être aussi près de l’église. Ils adressèrent leur requête au Ministère de l’Education. Elle fut rejetée.Au bourg le terrain est acheté à monsieur Julien Antoine et à Escrouzet à monsieur Delcuzy. L’adjudication pour la construction des deux écoles a lieu le 21 juillet 1900, sous le mandat de monsieur Brandon, maire.
La réception des travaux a lieu le 26 octobre 1903 à Molèdes et à Escrouzet.
L’ancienne école des garçons, située dans le haut du bourg, est vendue aux enchères le 15 janvier 1905. La maison, l’étable et le jardin sont cédés aux époux Albaret-Delcusy, instituteurs, pour 1500 francs.
Ecole du hameau d’Escrouzet, désormais utilisée en appartements.
Plus ancienne école du bourg, accolée à l’église, autrefois le presbytère.
Dernier bâtiment d’école, transformé en restaurant communal
Ancienne école du hameau de Lussaud
L’ancienne école qui abrite la Mairie et la salle des fêtes
Ancienne école au hameau Le Bru
Ancienne école qui abrite aujourd’hui la Mairie, la salle des fêtes et des salles de réunion.
La commune de Vèze possédait deux écoles, la plus imposante au centre du bourg, et une au hameau de La Terrisse pour l’accueil des enfants des gros hameaux des alentours.
L’ancienne école rassemble aujourd’hui la Mairie à l’étage et un gîte de groupe communal au rez-de-chaussée
L’école du bourg
Le projet de construction d’une école au bourg de Vèze a été adopté par le Conseil municipal en avril 1879 sous le mandat de Monsieur Sabatier, maire. Le coût de la construction fut estimé à 10921,68 francs.
L’emprunt contracté par la commune sera remboursé pendant dix ans à raison de 19 centimes par contribuable. Le terrain fut acheté à monsieur Laurent Boyer.
L’école est double, d’un côté celle des garçons, de l’autre celle des filles. La construction est achevée en 1886.
En 1922 le crépi du bâtiment est réalisé en même temps que la construction des wc au fond de la cour.
En 1939, le préau est construit..
L’école du hameau de La Terrisse
La construction de la petite école du Hameau de la Terrisse a été possible grâce à la vente d’une « Montagne » sur le Cézallier appartenant aux habitants du hameau de La Terrisse. L’adjudication a eu lieu le 22 mai 1901. La construction fut très rapide. La réception des travaux eut lieu un an après le 27 août 1902.
L’école qui a eu jusqu’à trente élèves accueillait les enfants des hameaux de la Terrisse, La Jarrige, Chazelou, Le Moudet ainsi que des enfants ayant des grands-parents dans ces villages.
L’école a été fermée définitivement en 1968. Il ne restait que 6 élèves. Elle est devenue une maison privée.
Malgré une faible population (260 habitants en 1880), le Conseil municipal de Feydit/Chanet décide de construire un imposant bâtiment en face la nouvelle église.
Ancienne école-Mairie est aujourd’hui une maison privée
Avant 1860, une école se trouvait dans un local privé loué à un habitant du village monsieur Roux. En 1880, le Conseil municipal sur proposition du maire monsieur Laumont, décide de construire une école. La réception des travaux aura lieu en 1886. Coût des travaux : 11239 francs
Le financement se répartit comme suit : fonds communaux 1000 francs, secours de l’Etat 7239 francs, un emprunt de 3000 francs.
Cet emprunt fait à la caisse des écoles sera remboursé en 31 ans. Chaque contribuable versera 9 centimes par an. En 1882 l’école de Chanet compte 25 élèves (16 filles et 9 garçons), période ou le nombre d’enfants scolarisables aura été le plus élevé du siècle.
Les Archives départementales du Cantal indiquent le nombre d’écoliers à l’école primaire de Feydit/Chanet entre 1851 et 1881 : la moyenne est de 7 élèves. 1851 (6), 1853 (7), 1854 (5), 1864 (8), 1865 (7), 1867 (6), 1871 (7), 1872 (8), 1873 (8), 1874 (6), 1875 (6), 1876 (5), 1877 (5), 1878 (6), 1879 (6) 1880 (6), 1881 (7).
Le 17 février 1923 l’institutrice, madame François, demande au Conseil municipal un subvention pour créer une bibliothèque scolaire. Elle obtiendra bien peu de chose : 50 francs.
PATRIMOINE
L’eau
Les moulins de la vallée de la Sianne
Les passerelles primitives sur la Sianne
Les moulins de communautés villageoises
Le pays
Les Activités
L’estive sur le Cézallier Cantalien
Vie agricole : le temps des moissons (3)
L’usage du feu dans la maison traditionnelle
Le Bâti
Les symboles sur le bâti ancien
Les petits bâtiments d’élevage
Les toitures du Cézallier cantalien