• EVENEMENT D’AUTOMNE

    Notre dernière exposition proposée durant la Fête des Palhas à Massiac

    Evènement incontournable avant l’hiver, la 28ème fête de la pomme et des Palhas les 26 et 27 octobre à Massiac accueillera notre exposition qui a connu un grand succès cet été : "Du grain au (...)

  • RENCONTRE PASSION

    80 personnes ont participé à une belle soirée littéraire avec l’écrivaine Marie Hélène Lafon

    Dans le cadre des rencontres occitanes du Pays de Massiac, l’Association intercommunale Cézallier vallée de la Sianne a organisé une soirée-échange avec l’écrivaine Marie-Hélène Lafon à la salle (...)

  • PRATIQUES DE BATTAGE DES CEREALES

    Techniques et petites machines pour battre (2)

    Avant l’utilisation des premières mécaniques facilitant la séparation des grains de l’épi, les paysans ont utilisé des versions variées de méthodes et d’outils agricoles : le chaubage, la forme (...)

  • PRATIQUES DE BATTAGE DES CEREALES

    Le fléau, instrument rudimentaire mais décisif (1)

    Après la récolte des céréales dans les champs tout reste à faire. Le battage des céréales était une opération incontournable consistant à séparer les graines de l’épi. Au fil du temps les (...)

  • Les quatre cloches de Saint Pancrace (3)

    Les cloches en activité dans le clocher de l’église Saint Pancrace sont au nombre de quatre. C’est le seul clocher de la vallée de la Sianne qui a reçu une cloche durant le XXème siècle.

  • TABLE D’AUTEL

    L’autel néo gothique de l’église d’Auriac

    L’autel de l’église Saint-Nicolas d’Auriac est un bel exemple du mobilier néo-roman. La façade de la table d’autel est ornée de cinq arcades de style roman reposant sur des colonnettes entre (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le char de la moisson (6)

    Indispensable dans la vie agricole d’autrefois, le char à quatre roues, ou char à échelles, était le moyen traditionnel utilisé pour le transport des gerbes de céréales jusqu’à la ferme. (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    La mise en pignon ou plangeou (5)

    Après la création des moyettes, les moissonneurs formaient des pignons de gerbes, chacun correspondant environ au contenu d’un char. Pour les réaliser on rangeait les gerbes à plat sur le sol, (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le traîneau à céréales (4)

    Le traîneau ou lège tiré par la force motrice des bœufs participait sur certaines grandes surfaces moissonnées à rassembler les gerbes de blé nécessaires à la confection d’un pignon. Il (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le liage des gerbes (2)

    Quand le blé était coupé et mis en javelles, on procédait au liage des gerbes bien sèches au fur et à mesure. On liait les gerbes car sans cette opération la manipulation de la moisson aurait (...)


Patrimoine
Le pays
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Roches et rochers

300 MILLIONS D’ANNEES
Le phénomène d’inversion des reliefs
Le phénomène d’inversion des reliefs

L’évènement principal qui a transformé le relief de notre région, c’est l’érosion. Les éruptions terminées, les reliefs volcaniques sont devenus la proie de l’érosion. Les rivières ont creusé de profondes vallées dans les roches les plus tendres ou les plus altérées et ont laissé en relief les édifices formés des roches les plus dures.


Le plissement hercynien (aire primaire, 300 millions d’années) a eu comme effet le soulèvement des terrains et la déformation des couches de roches. A cette époque, des mouvements de l’écorce terrestre ont formé, sur ce qui forme la France d’aujourd’hui, les premiers massifs montagneux : le Massif Central, le Massif Armoricain et les Vosges. D’autres plissements par la suite, accompagnés de fractures et de failles, ont contribué à la formation du Massif Central

Le Massif du Cézallier sur lequel se trouve notre territoire est marqué par deux types de formation géologique. Un socle ancien formé principalement de roches métamorphiques et granitiques d’une part et un édifice volcanique complexe qui a recouvert le socle ancien.
Les roches qui forment l’environnement paysager actuel que nous pouvons observer dans notre secteur sont de formation très anciennes pour le socle primaire et assez ancienne pour les roches volcaniques. C’est pourquoi nos édifices volcaniques, datés entre 7,8 à 2,5 millions d’années, sont très usés et n’ont pas l’apparence des volcans représentatifs de la spectaculaire chaîne des Puys qui sont beaucoup plus récent et même très jeunes à l’échelle du temps géologique (entre 95000 à 6000 ans).

L’évènement principal qui a transformé le relief de notre région, c’est l’érosion. Les éruptions terminées, les reliefs volcaniques sont devenus la proie de l’érosion. Les rivières ont creusé de profondes vallées dans les roches les plus tendres ou les plus altérées et ont laissé en relief les édifices formés des roches les plus dures. L’enfoncement progressif de la Sianne et de l’Alagnon par exemple a entraîné l’inversion des coulées.

Celles-ci, d’abord logées dans la partie basse d’une topographie, en sont devenues progressivement des points hauts grâce à leur résistance à l’érosion linéaire.
Cette inversion du relief s’est accompagnée de la régularisation progressive des surfaces de coulées. Les énormes quantités de laves qui se sont écoulées chez nous tout au long de cet épisode volcanique et principalement au début, ont rempli les vallées et les dépressions existantes. Depuis ces coulées de laves devenues très dures, forment des falaises et des plateaux dans notre paysage.

Des cratères d’explosion qui formaient un creux dans le paysage à sa formation, puis un lac rempli d’eau, puis un lac rempli de lave, se retrouvent de nos jours comme des points culminants visibles partout sur notre territoire, par exemple le Signal du Luguet.

D’un édifice formant un cône, vision typique classique du volcan dans la mémoire collective, il ne reste chez nous le plus souvent qu’un résidu de culot de la cheminée formant un suc ou un neck basaltique.

Les deux profondes vallées de notre région d’exploration, la Sianne et l’Alagnon ont mis à jour les socles les plus anciens qui se sont formés à de grandes profondeurs dans des conditions de températures et de pression très élevées. C’est pourquoi nous trouvons dans notre environnement des roches issues du socle primaire de la terre. Un patrimoine minéral exceptionnel.


AFFLEUREMENTS
La pierre du fond de vallée
La pierre du fond de vallée

La route départementale 9 qui serpente au fond de la vallée de la Sianne nous permet d’accéder à une série d’affleurements de roches métamorphiques du socle primaire.

Dans le fond de la vallée de la Sianne on a des Gneiss et des Amphibolites.
Les Gneiss sont des roches formant une foliation ou les lits formés de minéraux sombres (Micas noir, Amphiboles) alternent avec des lits formés de minéraux clairs (quartz et félopathes). C’est cette foliation qui permet le débit en dalles de ces roches.

Les amphébolites sont des gneiss très riches en minéraux sombres (amphiboles). Ces roches qui forment des lentilles plus ou moins importantes aux environ du hameau de La Croze notamment (Auriac-l’Eglise), sont dus au métamorphisme de laves très anciennes et très antérieures au volcanisme du Cézallier.

Le débit en dalles présentant deux faces parallèles de cette roche on permis leur utilisation pour la construction de murs en pierre sèche, de dallages et même pour la couverture de toits pour les plus fines, les lauzes.
La lave basaltique présente aussi des faciès de débits en dalles qui ont facilité au cours des siècles passés la construction massive de murs et de cabanes vernaculaires en pierre sèche.
L’une des raisons du nombre impressionnant de ponts de tradition gallo-romaine, c’est que les pierres pour les construire se trouvaient à proximité. On a surtout utilisé les gneiss et les amphibolites formant des dalles et des prismes à faces parallèles.


PATRIMOINE

L’eau

La Sianne, notre rivière

Cascades : la magie de l’eau

Mémoire d’eau

Les abreuvoirs

Les sources ferrugineuses

Les puits

Les moulins de la vallée de la Sianne

Les ponts de pierre

Les passages à gué

Les passerelles primitives sur la Sianne

Les lavoirs du XXème siècle

Les meules des moulins

Les moulins hydrauliques

Les moulins à réservoir

Les moulins de communautés villageoises

L’irrigation le long de la Sianne

Les fontaines

Les milieux humides

Les retenues à travers la Sianne

Le pays

Les gens

Le plateau du Cézallier

Sucs et volcans

Routes et chemins

Des sites et des légendes

La faune

La flore

Sites d’intérêt européen

La vallée de la Sianne en Haute-Auvergne

Toponymie

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Roches et rochers

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Mobilier et art populaire

Les Activités

La production du miel

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Activités traditionnelles

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Vie agricole : le temps des moissons (3)

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L’élevage du mouton

La vie scolaire

Vie agricole : le travail (1)

Les prés-vergers

Le portage

Les activités itinérantes

L’usage du feu dans la maison traditionnelle

L’eau dans la salle commune

Le temps du couchage

Ranger et conserver

La conscription

Production laitière

Modes de vie

Manger en commun

Vie agricole : témoignages (4)

Vie agricole : outils et techniques (2)

Le Bâti

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Les maisons d’écoles

Les abris vernaculaires

Les symboles sur le bâti ancien

Les fours à pain communaux

Burons du Cézallier oriental

Les petits bâtiments d’élevage

Les toitures du Cézallier cantalien

Les murets en pierre sèche

Les sols en pierre

Les fours à pain privatifs

Maisons paysannes du Cézallier

L’habitat protohistorique

Le Sacré

La Résistance (39-45)

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Les chapelles

Les retables

Cloches et clochers

Les pèlerinages à Laurie et au Bru de Charmensac

Les vitraux religieux

Les Tumulus

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Les monuments aux morts

Objets du culte catholique

La statuaire des églises

Les bannières
de procession

Les oratoires

Les vêtements liturgiques

L’imagerie médiévale religieuse

Les objets de piété

Des pratiques religieuses collectives

Les autels en marbre blanc

Les reliquaires