• NOUVELLE EXPOSITION

    Du grain au pain, mémoire du travail de la terre dans le Cézallier

    Au hameau de La Sagne (commune de Charmensac) du 13 juillet au 18 août une nouvelle exposition "Du grain au pain" mettra en valeur le travail agricole des siècles passés sur une trentaine de (...)

  • ESTIVALES 2024

    Un programme de découvertes et d’histoires

    Durant tout l’été l’association Cézallier vallée de la Sianne propose différentes manifestations patrimoniales lors de ses 23èmes estivales 2024. Une occasion d’entrer dans la mémoire (...)

  • TRAVAIL DU SOL

    Le racloir pour charrue de labour

    Le racloir pour charrue tirée par les bœufs ou un tracteur est un petit outil banal mais d’une grand utilité pour assurer un labour correct sur l’ensemble d’une parcelle. Il était utilisé (...)

  • SEMAILLES D’AUTOMNE

    Le semis à la volée

    Le semis traditionnel d’automne à la volée, grand travail de l’année agricole, est une technique simple qu’en apparence. C’était d’ailleurs une tâche réservée à l’homme le plus qualifié de la (...)

  • MAITRISE DU BETAIL

    L’aiguillon à bœuf

    L’aiguillon est un accessoire utilitaire pour stimuler ou guider dans la direction souhaitée le bétail notamment les bœufs lors du travail aux champs et pour la conduite des charrettes. Ce (...)

  • BON SENS ET MAXIMES

    Utiles observations d’un paysan de Fraissinet (Auriac-l’Eglise)

    Dans son livre « La terre sacrée » (1930) sur l’histoire d’une famille paysanne de 1623 à 1930 au hameau de Fraissinet, commune d’Auriac-l’Eglise, le capitaine de dragon Jean-Louis Boudon (...)

  • USAGES

    L’indispensable sac de jute pour le grain et la farine

    Utilisé depuis des siècles pour conditionner, transporter des denrées, conserver, commercialiser, le sac en toile de jute, matière de fibre naturelle, était d’un usage courant dès le cours du (...)

  • REGLES DU FERMAGE

    Exemple d’un bail rural des années 1930 à Charmensac

    Le bail rural est un contrat pour la location d’une propriété rurale entre un exploitant et le propriétaire du bien régit par le Code Rural.. Au cours du 20ème siècle le bail rural agricole a (...)

  • ARCHEOLOGIE

    Le suc de Lermu, un site archéologique majeur de la vallée de la Sianne

    Depuis plusieurs années les chantiers de fouilles sur le plateau basaltique de Lermu livrent des secrets sur les lointains occupants de notre vallée. Fabien Delrieu, archéologue a fait le point (...)

  • DESTINATION

    Le Cézallier, la nature, les grands espaces...

    Le Cézallier, paradis des formes et des couleurs... un territoire unique en France, fabuleusement attirant. A découvrir son patrimoine en toute saison.


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TERRES CULTIVABLES

L’enterrassement des versants ensoleilés

Le principal objectif des terrasses tait de gagner sur la montagne le maximum d’espace afin d’y développer la culture de la vigne malgré une zone de plantation entre 500 et 800 mètres d’altitude. A toutes les contraintes naturelles et climatiques les générations d’habitants ont trouvé des solutions.

L’enterrassement de tout un versant de la Vallée de la Sianne a donné des résultats particulièrement fonctionnels. Tout a contribué à l’époque à faire des palhàs une réussite architecturale rationnelle et une activité de subsistance tout a fait honorable.

Les terrains cultivables obtenus étaient pratiquement horizontaux, les terres n’étaient pas entraînées lors des orages. La terre retenue par les murets maintenait l’humidité et l’effet d’abri obtenu était renforcé par la restitution de la chaleur emmagasinée pendant les chaudes heures d’ensoleillement.

Les murets en pierres sèches du 19ème siècle, la plupart encore debout, ne sont pas très hauts, l,5Om à 2m en moyenne, 0,50 m sur certains terrains en pente douce. Au plus bas des parcelles, les murailles sont d’une qualité d’exécution supérieure. La largueur de la plate bande cultivable est liée en fonction de l’inclinaison de la pente : trois mètres près du fond de vallée à plus de dix mètres vers les hauteurs.

Pour augmenter la solidité, les murets étaient légèrement inclinés vers l’intérieur. De nombreux murs étaient surmontés de grosses pierres plates alignées verticalement les unes derrières les autres formant ainsi une sorte de garde-corps visuel matérialisant la limite du vide.